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| Sujet: Nathan Montana Saddler Ven 28 Jan - 11:59 | |
| HEALING HEARTS ▬ HEARTLAND ______________________________________________________ h e a l i n g . h o r s e s , h e a l i n g . h e a r t s journal de bord de Nathan M. Saddler
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03/05/1988 - 23 ans - New-Yorkais - Reining ― « Le cheval nous apprend ce qu'est la domination de soi. » Pam Brown♣ chapter one; character. «Dans l’histoire, il y a toujours un gars intouchable à quelque part. Ce gars-là, c’est moi. Avez-vous déjà rencontré quelqu’un de stoïque? Avez-vous déjà été repoussé par ce quelqu’un en particulier, par ce que rien ne vous invite vers lui? Que tout porte à présager que vous lui faites perdre son temps et que vous l’ennuyez d’avance? Ça, c’est bien moi. Je ne suis pas le labrador fidèle que toutes les filles cherchent. Et je hais ces dernières. Ne vous aventurez pas à me demander pourquoi. C’est comme ça, un point c’est tout. Un peu trop long à expliquer. Je déteste la gente féministe. Vous pouvez bien dire que je suis sexiste. Pourquoi pas après tout. Ne craignez rien mesdemoiselles, je ne vous buterez pas. Je resterai un gentleman dans la mesure du possible. N’attendez pas que je sois quelconque chaleureux avec vous. Et un petit conseil, tenez-vous en à une conversation qui relève d’un échange d’informations brève. La seule chose que je ne tolérerai pas : un pot-de-colle déguisée avec de jolies fringues qui me suit comme une ombre. Outre cette particularité bien propre à moi, je suis un homme de nature plutôt rebelle et violente. Je n’aime pas la facilité, c’est pourquoi ma vie ressemble toujours à un beau bordel de mdr. J’ai toujours atterri dans un décor rock’n’roll et je sais y tailler ma place. Je sais rapidement ce qui vaut le mieux pour moi. Dans un avenir insécur, il faut s’adapter rapidement. Si je ne suis bas un bavard, je ne suis pas forcément un associable non plus. J’aime parler de choses qui chamboulent. Le chao, c’est mon univers quotidien. Si mes propos peuvent vous paraître sombres, ne vous inquiétez pas : le chien qui aboie ne mord pas. Je ne me battrai que pour une bonne raison… La plupart du temps. J’aime prendre un coup de temps en temps, mais j’ai toujours un arrière goût d’insatisfaction. De nature brusque et sèche, je ne me gêne pas pour vous faire savoir ce que je pense de vous… Ce qui peut devenir brutal. Quand même, je suis un homme qui est doté d’une bonne volonté et si jamais vous réussissez à percer le mystère, vous trouverez une personne franche et honnête, qui honore ses promesses. Si je ne serai jamais le prince charmant romantique, je serai le mur qui bloquera les attaques. Dans la tempête, je garde les deux pieds sur terre. Avec les chevaux, j’ai la main assurée et dominante, bien que suggestive à une forme de partenariat. J’aime que les chevaux répondent à ma main et m’obéissent. Je les traite avec justice, mais fermeté. Je suis plutôt patient et persévérant avec ces derniers. Ma rage s’évanouit un instant alors qu’ils s’élancent dans un galop déchaîné.»
♣ chapter two; history. Olivia Saddler a donné naissance à un joli nourrisson de sept livres & demie à l’hôpital de New-York le 3 mai 1988. Elle décida de lui donner comme premier prénom Nathan, puis Montana pour le deuxième, étant native de cet endroit. Elle donna également son nom de famille au petit Nathan, son homme ayant pris la poudre d’escampette lorsqu’il apprit qu’un gamin allait naître six mois plus tard. Olivia Saddler revint au berceau familial. Elle y éleva son rejeton pendant les dix premières années de sa vie. «Les femmes sont les plus fines manipulatrices qu’il existe au monde. Prenez ma mère, par exemple. Elle est retournée pleurer chez papa et maman à l’âge de vingt ans avec un bébé sous le bras. Papa et maman ont recueilli la fifille à papa à bras ouverts. La pauvre petite chérie au cœur brisé... Nan, tout ça c’est des conneries. Il n’y a pas de petit cœur sensible et brisé dans son histoire. Mais je vais vous raconter ça plus tard. J’ai resté pendant dix années avec ma mère. On peut dire que ces dix années sont classées en trois catégories : faciles, plutôt bonnes et complètement foutoires. Jusqu’à cinq ans, j’étais le petit ange à sa mère. Un joli bambin qui aimait rire, jouer, découvrir, beaucoup trop curieux. Un garçonnet joyeux qui collait bien avec la petite enfance. J’ai toujours vécu sur la ferme de mes grands-parents maternels. Ils avaient une écurie de trente chevaux, western bien entendu. C’est pourquoi j’ai atterri sur une selle en bas-âge. Je devais avoir trois ans quand j’ai commencé à monter un cheval. À l’époque, je montais un petit poney grassouillet qui se nommait Speed Racer. Au début, je n’avais jamais compris pourquoi il s’appelait comme ça, parce que personnellement, je l’aurais nommé Patate. Même Grosse Patate. Il allait à un kilomètre heure au pas, à trois kilomètres si je poussais au trot. Inutile de vous dire que je ne galopais pas à l’âge de trois ans. Pas encore. Le bon vieux Speed était cheval le plus doux avec les enfants. Il allait très lentement avec les frangins, mais si un cavalier un peu expérimenté s’aventurait sur son dos, notre Speed était une vraie bombe! Ruades, grand galop, il fonçait vraiment comme une flèche. Néanmoins, il fallait un cavalier à la main forte de petite taille, car le poney ne mesurait pas plus de 10 mains au garrot. À six ans, je me débrouillais plutôt bien. J’ai vite découvert que Speed Racer était effectivement une bombe, un maniaque de la vitesse pour tout dire. J’ai arrêté de le monter un peu avant sept ans, car mon grand-père déclara que je devais me faire de l’expérience avec des chevaux plus difficiles. Dans ce jeune temps, je ressemblais à une petite brute arrogante et hautaine. J’aimais me vanter de mes exploits à cheval, car j’étais cavalier doué. Moi et ma mère nous chicanions souvent côté discipline et autorité. Je n’écoutais pas toujours ce qu’elle disait, étant enfant capricieux. Quand ça c’est vraiment corsé, c’est lorsque j’atteignis l’âge de neuf ans. J’avais gardé les mêmes principaux traits de caractère : un enfant qui snobait les autres, capricieux et arrogant. Je contestais alors tout ce que disait ma mère. Je lui désobéissais juste par pur plaisir de la voir se fâcher. Il n’y avait pas un soir sans une chicane ou le ton grimpait. Mais ce qui me fit devenir un vrai démon, c’est lorsque j’appris qu’elle avait toujours connu mon père.» Olivia Saddler était une femme très intelligente et manipulatrice. Elle accoucha seule à l’hôpital, vrai, mais le père de son enfant n’avait pas pris la poudre d’escampette. Elle avait laissé le père lorsqu’elle était à six mois de la grossesse, prétendant qu’elle ne le supportait plus. Elle s’était installée dans un petit appartement en périphérie de la banlieue de New-York. Après avoir accouché et s’être sauvée dans le Montana, le père eut une jolie surprise un mois plus tard. Il avait une lettre de son ex disant qu’elle réclamait une pension alimentaire et le déversement d’une partie des frais pour l’enfant, puisqu’elle avait été laissée seule. C’était n’importe quoi, mais la lettre était aussi signée par un avocat. Notre homme aimait beaucoup la boisson et les bars. Il ne pouvait se permettre de rivaliser avec un avocat hors-pair. Il signa donc cette lettre et envoya un chèque pendant dix ans, même s’il n’avait jamais laissé le premier Olivia. Olivia savait qu’elle recevrait de l’argent de la part de Malcom. Elle avait toujours trouvé cet homme un peu trop rêveur et trop attaché à ses habitudes pour qu’il soit intéressant. Mais il avait eu de l’argent pour la faire vivre confortablement. Pourquoi ne continuerait-il pas après? Nathan avait été l’excuse parfaite. «Mon père était loin d’être un homme parfait. Il aimait un peu trop l’alcool, n’était pas très perspicace, n’avait que l’argent nécessaire à ses petites besognes. Cependant, il payait son logement à chaque mois et envoyait son chèque au Montana à chaque mois aussi. C’est lorsque j’ai fouillé la première fois dans ses affaires que j’ai trouvé plusieurs enveloppes concernant un Malcom Cobb. Ça ne me prit pas vraiment beaucoup de temps pour comprendre que cet homme était mon père. J’ai compris rapidement aussi que ma mère m’avait mentie à son sujet. Ce n’était pas vrai qu’il se fichait de nous. Il avait même envoyé une carte d’anniversaire à mon nom et une à Noël à chaque année. Même s’il ne m’avait jamais connu, il avait quand même pensé à moi quelques fois. Le silence de ma mère me rendit fou de rage. Mes colères se firent plus violentes et je devins incontrôlable. Elle finit par devenir las et envoya une proposition de garde à Cobb. Ce dernier, qui n’avait pas forcément rejeté ma naissance, accepta. À dix ans, je quittais la terre où j’avais grandi pour vivre dans une des villes qui me faisait rêver : New-York. La vie était plutôt simple pendant les deux premières années. Nous étions davantage comme deux colocs que comme un père et son fils. Je restais souvent à la maison le soir, le samedi en particulier, parce qu’il allait au bar la plupart du temps. Il revenait ivre, mais il n’était pas violent. Il trouvait seulement tout drôle et arrivait à peine à marcher et à parler. Deux samedis sur quatre, il ramenait souvent de la compagnie – une femme. Par chance, ma chambre était logée au sous-sol. Je n’étais pas importuné la nuit par leurs galipettes. Cette vie me plaisait. Et quand même bien qu’il s’envoyait en l’air et qu’il buvait, j’avais toujours de quoi manger, m’habiller et tout mes effectifs scolaires. Les factures étaient payées en fin de mois. À l’école, mon entrée se fit facile. Je me suis vite tenu avec des amis qui étaient des brutes comme moi. J’aimais les batailles parce que je gagnais presque toujours. À l’âge de douze ans & demie, c’est là que tout commença à devenir pas mal merdique. Moi et mes potes – ça vaut même pas la peine que je les nomme ceux-là – avions commencé à toucher à des joints. Plus rapidement que je n’aurais cru, je suis devenu dépendant de ma dose de marijuana. Deuxième chose importante que j’appris : mon père était vendeur de drogue. Moi et les autres bossâmes pour lui. Nous avions lâché l’école et nous formions une gang de rue. Nous étions onze. Nous passions la majeure partie de notre journée à fumer, boire, prendre une dose, s’éclater… Manger aussi, même si la faim nous manquait. Bref, à quinze ans, lorsque la police nous à attraper pour vandalisme et trafic de drogue, j’étais vraiment abruti. Mes yeux étaient rouge – je ne m’étais pas uniquement consacré à la drogue douce. On m’envoya à la cure de désintoxication.» Malcom Cobb alla en prison et perdit la garde de son fils. Nathan et ses amis furent envoyé en cure de désintoxication et eurent un dossier judiciaire, mais ils n’écopèrent pas de peine de prison. Nathan sortit après deux ans, une journée avant son dix-septième anniversaire. Il fut renvoyé au Montana vivre sur le ranch. Il devait faire des services publics comme sanction. «Je suis revenu au Montana. J’étais maigre et mes yeux avaient encore une teinte de rouge, mais j’avais à peu près retrouvé ma raison. Je me suis mis à travailler d’arrache-pied pour faire mon châtiment – je l’avais bien mérité. La chose qui me perturba fut celle-ci : j’avais une demi-sœur. Karen. Ma mère avait fait le même coup qu’avec mon père. Karen, âgée de sept ans, ne connaissait pas son père. Olivia Saddler recevait une pension alimentaire et des frais pour Karen à chaque mois. La même histoire. Elle fut chaleureuse de me voir l’après-midi. Elle pleura et me serra fort dans ses bras. Je répondis brièvement à son étreinte et saluai ma demi-sœur, mal à l’aise. Le soir, elle me gueulait dessus. Je me rendis vite compte qu’Olivia Saddler avait une maladie mentale : elle était bipolaire. Mes grands-parents me l’apprirent le lendemain. Elle avait développé cette maladie il y avait un an. Ils avaient la garde de leur fille, de Karen et de moi-même. Je n’étais pas doué par la pitié, mais je les plaignais. Ils moururent en septembre dernier. Ma mère héritait quand même de la ferme. Prise d’un coup de dépression, elle vendit tout. Seulement, j’avais rencontré un cheval. C’était un étalon quand même jeune. Il avait huit ans et était un quarter horse. Massif, impressionnant, il avait une fougue hors du commun. Il s’appelait Cold Game. Il était beaucoup trop fier pour aimer qui que ce soit. Inapprochable, indomptable, les palefreniers avait depuis longtemps abandonné l’idée de l’approcher. Je réussis quand même à développer un semblant de relation. Je pus l’approcher après un mois. Je réussis à convaincre Olivia de ne pas vendre Cold Game ni Sweet Majory, la jument préférée de Karen. Comme j’avais vingt-trois, j’eus la chance d’obtenir la garde de ma demi-sœur. Pour comportement exemplaire et irréprochable pendant ces cinq dernières années. Uniquement. Nous décidâmes de nous éloigner du Montana. Nous finîmes par trouver Heartland, où nous pourrions nous installer dans les environs. Ou nous trouverions – avec de l’espoir – une nouvelle vie.»
♣ chapter three; relationship & option. Olivia Saddler: Nathan la déteste. Il la prend pour responsable de tout ce qui lui est arrivé. Il l’accuse d’être une manipulatrice et une profiteuse. Il la hait, car c’est elle qui l’a envoyé chez son père. En l’envoyant là-bas, elle emmenait son fils plonger dans un univers violent qui tourne autour de drogue, alcool, gang de rue. Il la déteste deux fois plus parce qu’elle a refait le même coup avec sa demi-sœur. Il lui en veut d’être malade, car elle n’a jamais su s’occuper de lui ni de Karen. Il compte l’oublier et l’abandonner comme elle l’a fait jadis. Il ne lui apportera pas d’aide.
Malcom Cobb: Nathan hait son père aussi. Il se rend compte que Cobb était un des plus mauvais pères sur cette terre. Impliquer son propre fils dans le trafic de drogue, quand même! Il lui en veut de l’avoir laissé foutre sa vie en l’air. Il ne compte pas le revoir non plus, et si jamais il ose venir le défier face à face, il ne se gênera pas de lui envoyer un coup de poing au visage. Karen Saddler: Il aime sa demi-sœur et compte la protéger. Il n’est pas nécessairement la personne qui lui faudrait parfaitement, mais il assure à l’envoyer à l’école et qu’elle ne manque de rien. Il se sent obligé de prendre soin d’elle, car Olivia n’a pas su le faire et qu’il ne voudrait pas qu’elle retourne chez un père qu’elle ne connait même pas. Il aurait préférer ne penser qu’à sa propre personne, mais il est prêt à inclure Karen dans sa vie. La seule personne qui compte vraiment dans sa vie depuis tout ce bordel.
Les personnages ne sont pas présents à Heartland, mais ils sont les relations les plus importantes de Nathan.
option voulue; cavalier. Nathan M. Saddler feat Joe Jonas.
about you.prénom; Nika âge; 13 ans exemple de rp *;
- Spoiler:
Le temps passait lentement. La jument blanche, qui, dans ses premières années, avait été jolie, remua faiblement la tête. Il était difficile de croire que cet être avait été un jour beau et resplendissant de santé. Que sa robe ait été brillante et luisante, d’un blanc étincelant et doux, tandis que sa crinière, soyeuse et douce, ait reposé sur son encolure à peine commencée à se muscler. Que ses membres aient l’air forts et puissants, tandis que son corps, encore maigrichon à cause de son bas-âge, soit de bonne taille. Que ses yeux aient été dotés d’un chocolat chaud expressif au lieu de cette teinte de bleu transparent décoloré. Oui, c’était à peine croyable, tout ça.
La jument avait la tête posée sur son tas de foin au centre vétérinaire, les yeux mi-clos. Couchée à terre, ces membres collés à son flanc gauche, elle somnolait. Elle n’avait pas vraiment conscience de ce qui arrivait présentement. Le bruit d’une porte qui claqua lui fit dresser les oreilles, tandis que l’odeur caractérielle des vêtements d’humains parvint jusqu’à ses naseaux. Elle ne se leva pas pour autant, préférant jouir de ce moment encore présent de tranquillité et de bien être. Elle ne savait pas quand il finirait. La personne dont les pas se reprochaient de plus en plus était nulle autre que le vétérinaire Jules. Il était celui qui était en charge de cette jument squelettique au centre, bien que d’autres vétérinaires aient prodigué des soins à l’intention de la Welsh Mountain. Il avait vraiment pitié de cette petite. Mais il fallait bien l’envoyer à quelque part maintenant, alors que son état n’était plus critique, en fin, il lui restait à reprendre des forces, mais elle n’était plus en danger de mort. L’homme se saisit de la laisse accrochée au box et du licol en même temps. Sur le bord du box, se trouvaient des bandages de transports et d’autre matériel. Il ouvrit doucement la porte.
«Salut ma grande! Il est temps pour toi de partir, ma belle. Tu vas nous manquer!»
Il s’approcha d’elle et lui fit flairer ce qu’il avait en main. Elle ne s’écarta pas et détourna la tête. Il lui enfila le licol sans trop de difficulté et la fit se lever. Elle se leva d’un bond, mais elle se calma assez rapidement. Il lui fit ses bandages de repos, la laissant brouter son foin en attendant. Une fois sa corvée terminée, Jules emmena la grande ponette blanche dehors. Le son de ses sabots résonnait dans ses oreilles, mais elle ne fit pas trop d’histoire. Elle sentit l’air frais ébouriffer sa crinière. Elle se laissa conduire, jusqu’à ce qu’elle sente la rampe sous ses sabots. Elle freina des quatre fers et renâcla obstinément. Idylic secoua vivement la tête, levant le museau. Avec un ton encourageant, l’homme qui la menait l’invita à s’engouffrer dans le van sans faire d’histoires. Finalement, un autre vétérinaire décida de lui faire une petite piqûre, dans laquelle se trouvait un calmant.
Le voyage se passa bien, bien qu’il fût long. Idy n’avait pas la notion du temps, alors elle se mit simplement à attendre que le temps veuille bien passer. Finalement, elle arriva dans la matinée. Elle sentit la remorque à chevaux prendre un chemin un peu plus sinueux en terre, avant de s’arrêter une vingtaine de minutes plus tard. Elle retint son souffle. Où allait-elle atterrir encore? Elle entendit la rampe métallique s’abaisser. Quelqu’un vint la chercher. On la fit descendre et elle fut passée à une autre personne, dont elle ne connaissait pas l’odeur. Inquiète, elle lança un petit hennissement aigu, questionnant.
«Voici Idylic. C’est une Welsh Pony de type A et elle est âgée d’une douzaine d’années. Prenez-en soin!»
«Ne vous inquiétez pas, c’est le meilleur endroit pour elle, dans son cas.»
Dans son cas? Qu’est-ce que cet étranger voulait dire? Aucune idée. Elle le suivit néanmoins, n’ayant aucun repère. Tout était différent. Les odeurs, les sensations. Elle n’avait d’autre choix que de faire confiance à ce parfait inconnu qui l’avait en main. En ronflant fortement des naseaux, elle soupira. Elle se laissa guider et sentit sous ses sabots de l’herbe. Elle allait probablement dans un pré. Avant qu’on ne la laisse entrer, elle sentit qu’on lui enlevait ces trucs qu’elle avait aux pattes. Elle entendit quelques brides de discussion.
«Salut, Alex. Regarde qui nous avons là. C’est une petite nouvelle. Elle n’est pas en grosse forme, la pauvre… Mais on devrait la remettre sur pattes d’ici quelques semaines. Elle s’appelle Idylic et elle a douze ans. C’est la plus vieille qu’on a ici jusqu’à présent, je crois. Il serait peut-être temps pour toi d’envisager quel cheval tu prendras en charge. On parle de refaire les couples à neuf, il me semble.»
Idylic se tint calme, attendant la suite des événements. Elle pouvait sentir la sérénité feinte des autres équidés, ce qui la rendait soucieuse et méfiante. La jument sentait le vent plutôt frisquet comme à l’accoutumé du moi de fin d’automne caresser sournoisement sa robe. Toutefois, cela ne l’importunait guère. Pour l’instant, elle se préoccupant surtout de connaître dans quel monde elle était tombée cette fois-ci. Elle ne comprenait évidemment rien au charabia humain, cependant, leurs émotions pouvaient laisser quelques indices sur leur personnalité. Prenons comme exemple le professeur. Elle devinait en lui une sincérité profonde pour autrui, quoi qu’un peu directe. Un homme tolérant, amical, sensible et un brin susceptible. Les deux traits qui caractérisaient particulièrement son caractère étaient probablement sa fougue indomptable et sa persévérance. L’autre, à première vue, semblait partant pour de nouveaux-défis, mais un goût morose l’habitait en même temps.
«Très bien, Alex, j’espère qu’elle pourra occuper ton temps-libre à l’avenir. Tu me parais un peu ailleurs ces temps-ci. Si jamais 6u as quelque chose à me dire, n’hésite pas, compris? Je te laisse à présent. On se revoit plus tard!»
Ce dernier s’éloigna, laissant Id’ et le jeune homme qu’à eux seuls, la démarche nonchalante. La Welsh Mountain frissonna longuement. Son poil n’était très en santé et plutôt fragile. Le froid transperçait sa peau et la rendait grelottante. Mais Idylic aimait l’hiver, et elle savait que cette saison allait bientôt arriver. Son poil repousserait et la protégerait du froid de façon plus commode. De toute façon, elle était habituée à rester seule face aux intempéries hivernales dehors, perdue dans la triste mais merveilleuse nuit, ou encore dans le jour solitaire. Les feuilles mortes créaient un bruissement sec lorsqu’elles s’agitaient dans la brise. La jument tenta désespérément de se rappeler ces scènes jadis vues par les prunelles de ses yeux. C’était si difficile, pourtant. Elle abandonna la tâche après quelques tentatives, ne pouvant se résoudre à vivre son présent en se remémorant le passé. Autant vivre dans la noirceur, pour espérer qu’un jour… Non, il n’y avait pas d’espoir. Il n’y avait rien. Le néant. Le vide. Autour d’elle, les odeurs, les sensations et les présences valsaient, la rendant étourdie. Elle ne s’était même pas aperçue que le garçon s’était éloigné d’elle, la laissant seule. Elle l’entendit revenir et se tendit, mais rien de visible. Elle sentit une couverture chaude se placer sur son dos. Curieuse et inquiète, elle se demande ce que c’était. Cela faisait bien longtemps qu’elle avait oublié la sensation d’une couverture qui la tenait au chaud. Depuis plus de six ans de cela… L’approche d’Alex était douce et patiente, mais elle pouvait être malicieuse. La jument ne savait pas encore quoi en penser.
Elle tira sur la laisse, pas trop fort mais juste assez pour pouvoir avancer. Elle accota son poitrail contre la barrière d’un pré. Déçue de ne pas le voir ouvert, elle lança un hennissement plaintif. Elle voulait se retrouver loin de cet humain trop mielleux à son goût. Se retrouver seule comme à son habitude, dans un vaste espace vert, dont le gazon commençait à geler. Elle piaffa d’impatience, mais rien de très impressionnant.
avis sur le forum; Je le trouve sympa, mais je me demande pourquoi des fois l'écriture se chevauche... Je trouve qu'à quelques places le texte est plus au moins visible, comme dans la liste des avatars pour les avatars pris! où l'as-tu connu; Par un top-site. pourquoi t'y être inscrit; J'ai toujours aimé cette série et j'ai toujours personnellement souhaité avoir une écurie du genre =D. J'ai même un un forum d'Heartland il y a quelques temps. Je trouve l'idée très réussie et il a l'air bien géré par une équipe à son affaire... codes *; Nathan/2011/ une dernière chose; Je ne pourrai pas être très présente les jours de semaine, seulement la fin de semaine si je n'ai pas trop de devoirs :/ Je finirai la présentation dimanche, car je vais en réunion de famille plein-air ce soir, demain et une bonne partie de la journée d'après-demain. champs marqués d'un * : obligatoirement obligatoires. bien que les autres le soient aussi.
Dernière édition par Nathan M. Saddler le Lun 31 Jan - 3:25, édité 5 fois
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