La joya de las joyas viene directamente desde Madrid! Impresionante! (LIBRE)

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Aucune émotion ne se lisait dans les yeux de Mélaina,la jeune espagnole ne parlait pas depuis qu'elle avait quitté le haras.La blondinette avait été passer quelques semaines chez les Rivard,en Espagne...Elle avait prit du bon temps, mais retourner en Amérique pour aller ensuite au Canada était impensable.Les écouteurs sur les oreilles,Mél écoutait sa playlist et regardait le paysage par la vitre de la Porsche.Elle avait envi de pleurer,mais ravalait ses larmes une boule s'était formée dans la gorge d'Alissa.Surtout avec une chanson triste sur les oreilles !Elle regarde le van derrière, elle se doutait que Flame devait être excité comme une puce et effrayé...Mélaina monta le volume à fond,en chantonnant les paroles de la chanson, pour se changer les idées.Son oncle ,qui avait tenu à l'accompagner, sourit et il regarda sa nièce un instant avant de reporter son regard sur la route assez humide,signe qu'il avait plu il y a peu...Mél regarda son oncle, elle baissa le volume et demanda à son oncle de répéter ce qu'il venait de dire.

-Pardon...Tu peux répéter ?

-Je te disais que je comprends que ce soit dur pour toi de voir tous tes efforts réduits à néant,alors que tout se déroulait bien avec Flame...Mais, sourit !Grâce à Heartland vous allez avoir une seconde chance tous les deux.

-T'a raison,tonton.Mais j'ai peur de ne pas y arriver...

-Tu vas y arriver,j'en suis sûr.Il suffit d'avoir confiance en toi.

-Tu radote !

Elle lui avait cloué le bec.Mais,elle resta elle aussi silencieuse tandis qu'un arche en bois indiquant l'entrée du domaine se fit apercevoir...Mélaina se crispa,elle stressait.Et si cela ne se passait pas bien ?Bref.Mél sortit son maquillage de son sac et regarda dans le rétroviseur.Elle mit un peu de noir aux yeux,du mascara ainsi qu'un peu de blush et du gloss.Alissa remit ses cheveux en place et lorsque le véhicule s'arrêta, elle ouvrit la porte et son oncle tenta de sortir Flame tandis que la belle blonde regardait aux alentours.Les hennissements stridents du cheval la stressait...Elle décida d'allumer une cigarette,sous les regards inquiets de son cher oncle.

-Bon...Sa va,je l'éteins...

Mélaina trouva un moyen d'écraser la clope et rouvrit la portière pour la mettre discrètement dans le cendrier.Elle sortit ses valises et entreprit d'aider celui qu'elle avait toujours prit pour son "père". Mélaina se découragea en voyant que ça ne servirait à rien.

-Je te l'avais dis qu'on aurait aucune chance,sa sert à rien de s'acharner !Sa ne va rien changer.

Elle s'appuya contre la barrière d'un pré en regardant des chevaux galoper gracieusement...Pourquoi tout est devenu si compliqué ?

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Son regard était songeur et perdu dans l'horizon de la route, alors que les doigts s'étaient arrêté d'écrire sur l'ordinateur portable. Une phrase inachevée pour une destinée incomplète... Depuis quelques jours son inspiration s'était envolée vers d'autres contrée laissant le jeune homme frustré par la perte de sa muse. Son humeur s'était alors assombri quand sa seule liberté fut partie, mais il n'y avait pas uniquement ça dans son malheurs. Une grande partie de son inquiétude était son cheval. Hawke Ghost, un magnifique cheval blanc réformé de course après avoir été longtemps un champion. Un soupire s'échappait des lèvres du jeune homme, alors que le conducteur lui lança un regard interrogateur.

« Pourquoi tu soupires ainsi, je t'ai déjà dit d'arrêter de te prendre la tête avec toutes tes questions débiles. Tu vas devenir chauve avant l'heure l'ami, et je ne dis pas uniquement car ton Père est mon patron. »

« Je le sais bien... Mais je t'avouerais en ce moment ma vie part un peu en sucette. Je déteste ça surtout quand je ne connais pas la solution au problème. »

« Ce n'est pas le premier cheval qui devient agressif après un accident et ce n'est surement pas le dernier aussi. Il y a toujours eu des solutions pour soigner leurs blessures mental, c'est justement pour cette raison qu'on a prit le camion et la route en direction d'Heartland je te rappelle. »

« Vasi moque-toi de moi... »

Le reste du chemin se passa dans un silence apaisant alors que le camion prit enfin la petite route menant à l'entrée du Ranch. Castiel éteint son ordinateur après avoir enregistrer ses dossiers, il commençait à avoir les mains humide par le stress. Il verrait d'entrée dans un monde inconnu... Lui le riche qui n'avait jamais posé son cul sur une selle. Sortant enfin du véhicule, il remarquait directement la présence de la jeune fille, ainsi que son comportement. Elle était comme lui, elle avait un problème avec sa monture.

« Je sors Hawke ? »

« Oui, vasi... »

Castiel laissa faire son ami, puis s'avança d'un pas incertain vers la jeune fille. Observant rapidement le cheval en question, ses hennissement avaient aussi le don pour rendre nerveux le jeune homme.

« Bonjour, vous venez d'arrivée je suppose. Je m'appelle Castiel, je suis légèrement surprise de voir autant de monde ici. Du moins, je m'étais imaginé un Ranch très familial avec pas plus de six chevaux. Mais il semblerait que les gens viennent de loin pour soigner leur monture, vous êtes de quelle origine ? Sans être indiscret. »

[PS: En espérant que tu attendais pas quelques d'autres.]

Kerya.Lys.David

Sécher le travail aujourd'hui...Ou est le problème?

-"Ferme-là !"

Un réveil digitale, qui avait plutôt l'allure d'un ipod touch, vola à travers la pièce, et termina son baptême de l'air sur le mur à l'opposer du lit. Sur ce dernier, une jeune fille poussa un grognement et s'extirpa de la chaleur des draps. A l'aveugle, la belle au bois dormant s'avança vers la salle de bain et y entra puis en ressortie une trentaine de minutes plus tard, une serviette autour de la taille. Elle fut devant son dressing en quelques pas, saisissant les deux poignées de cristal, elle ouvrit l'accès qui menait à son univers d'un geste assuré. Mécaniquement elle se dirigea vers le côté gauche, la ou était mis les affaires qu'elle utilisait pour jouer son stupide rôle de palefrenière. Mais tandis que sa main n'était plus qu'à quelques centimètres d'un pantalon d'équitation, elle s'arrêta net. Kerya en avait mare, elle en avait mare de ne plus pouvoir porter ses talons, de ne plus prendre du plaisir à se faire belle, à choisir tenue, maquillage et coiffure. Elle n'en pouvait plus. En ce moment elle haissait plus que tout son paternel pour l'avoir enfermé dans cette prison. Non aujourd'hui elle ferait se qu'il lui plaisait, on était samedi. Aucune lycéenne riche de 16 ans ne travail le weekend. L'héritière fit volte face et le sourire au lèvres, fit défiler les portants devant ses prunelles brunes. Habile et précise, l'experte opta pour un slim noir Levi's, un élégant chemisier blanc à manche courte, une veste noire s'arrêtant à la moitié des avants bras, des bottes à talon noir en cuir lacé sur le devant. Sa montre fétiche, de petites boucles d'oreilles Chanel en diamant au forme de l'enseigne. Elle passa le tout, laissa ses cheveux bruns brushingués voler au vent. Un maquillage nude, relevé par de long cils noir, un trait fins de khôl, un blush mate et un baume rouge à lèvre couleur chaire. Avant de sortir de sa chambre, la demoiselle s'admire dans son miroir, elle se sentait belle, dans un sens elle redevenait la reine de NY pour quelques heures. Kerya fila ensuite à l'extérieur, ses jambes longilignes s'activant rapidement pour gagner le porche. Une fois à l'air libre, une pense la frappa. Ally-hope allait sans doute se rendre compte que le travail n'avait pas été fait, même si Kerya n'avait nullement peur de la blondinette des Fleming, elle se passerait bien des discours moralisateurs de celle-ci. C'est alors qu'elle aperçut une jeune fille et un homme accoudés à la barrière d'un pré. Surement encore des nouveaux, un sourire manipulateur se dessina sur les lèvres de la David. Gracieuse comme à son habitude, elle se lança à la rencontre des jeunes gens, visiblement, ils étaient dans des tenues parfaites au travail. Du haut de ses talons, elle s'avança même si elle venait dans leur dos, le bruit que faisait ses chaussures lors de leur rencontre avec le sol les avaient surement prévenues de son arrivé. Une fois à l'heure hauteur elle lança

-"Vous êtes palefreniers?"

Vous l'aurez comprit, Kerya ne tourne pas autour du pot, elle est franche et direct. D'ailleurs elle ne les avaient pas salués, oubli? Certainement pas, Kerya ne salut pas ou cas exceptionnel, on l'a salut, dans son monde elle sur le trône d'or. Mais la belle semble avoir oublier qu'ici nous ne sommes pas à New-York.

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